Je me glisse à ses côtés et je l’observe. Son petit visage tout rond et joufflu, sa bouche entrouverte, sa joue droite posée sur le matelas. Elle respire régulièrement. Elle est partie rejoindre Alice aux Pays des Merveilles. Et je l’observe. J’écarte les petites bouclettes qui lui frôlent son visage. Je fais un effort de mémoire intense : comment était-elle il y a deux ans, alors qu’elle venait de sortir de mon ventre? Comment était-elle il y a un an, alors qu’elle n’était pas vraiment une bambine, mais un peu plus qu’un bébé? Comment était-elle tout à l’heure, alors qu’elle me piquait sa énième colère de la journée, et que j’en étais excédée?
Je ne sais plus. Je la scrute dans l’obscurité, j’oublie toute la difficulté de la journée. Je préserve ses moments-là.
Tout finit par passer. C’est ce que répétait D. très souvent. Tout finit par passer. Tout. Alors, ses petits bonheurs, je les aspire jusqu’aux derniers souffles.
Dans la chambre des garçons, c’est la même douceur qui s’en dégage. La même odeur, les mêmes sons. La même quiétude.
Ils dorment. Où sont-ils partis? Que voient-ils? Qu’imaginent-ils? Mes cris du jour les auraient-ils perturbés ou bien, rassurés de mon amour inconditionnel pour eux, ils dorment sans se soucier de rien. Sans se soucier de leur mère qui les observe dans leur sommeil. Et qui a tout oublié. Et qui ne pense pas à demain.
Instant présent. Touche pause. Ne pas avancer, ne pas reculer. Juste maintenant.
Une main se pose sur mon épaule. Leur père, silencieux. Se fait-il les mêmes réflexions que moi? Certainement.
Je crains qu’il veuille embrasser sa fille, et que cela la réveille et la coupe de son sommeil profond. Mais comment résister à cette bouille d’amour, ce petit filet de bave qui coule le long de sa bouche? Non, le baiser ne l’a pas réveillé, il l’a fait sourire, à travers ses rêves. Petite princesse. Je m’endors à leur côté à tous les deux, serrant dans ma main gauche, la petite main toute chaude de ma fille, et dans ma main gauche, la main protectrice de mon homme.
J’ai une chance inouïe. El Hamdoulilleh. J’ai une chance inimaginable. Je m’endors. Et demain sera un autre jour…
Salam Aleykoum douce Salwa !
ses petits moments merveilleux qui ponctue nos vies ahhh quel bonheur.
et cette chance inouîe, c’est exactement ce que je me dis quand, comme toi je m’endors auprès de mes 2 amours sentant le 3em bouger en moi. Mon mari et mes enfants , comme toi dans ses moments là je me sent comblé !
PS : ah ses papas, mon homme non plus ne peut pas résister loool et comme toi je me dis : » pourvu qu’elle ne se réveille pas ! «
Que dire… <3<3
Salam aleikoum c’est doux, beaux enfin merveilleux quoi!
MachAllah, ils sont tellement craquants dans ces moments-là…
Qu’Allah nous les préserve!
Salam, ils sont tous les trois adorable machaallah.
Que dieu les protège.
MachaAllah…
Moi aussi hier soir, je tenais la petite main toute chaude et tendre de mon girafon endormi, juste avant de me coucher à côté de lui…
J’aime tellement embrasser ses joues rondes, comme on croquerait une pomme bien mûre…
Pourtant, je commence à envisager de le faire dormir dans la chambre de sa sœur… Je ne dors plus la nuit, il bouge beaucoup et me réveille sans arrêt, c’est dur! Je ne sais pas pour combien de temps il partage encore mon lit…
Qu’Allah te protège ainsi que ta famille. Amin
Salam aleykounna
machaALLAH
ce sont des moments intenses !
qu’ALLAH vous préserve !
RHOOO LOLOLO, oui quelle bouille d’amour quand ils sont endormis!!
Sinon, tu nous as gâté sur cet article là! une exclu carrément!!
Notre chère Salwa a 2 mains gauches!! Ce qui expliquerait pourquoi tu es si productive en écriture!! Tu es démasquée!!
LOL
Mdr!!!!! Je viens seulement de relire mon texte… Gloups!!!! ^_^